ELLES en lumière
Françoise ALLIOT-LAUNOIS
La bienveillance est souvent sollicitée mais pas toujours évidente pourtant certaines femmes l’incarnent naturellement !
J’ai choisi de vous présenter le parcours de Françoise Alliot-Launois : une femme soignante, patiente, et surtout qui a choisi de consacrer son énergie au bien-être des autres !
Françoise a grandi dans le cocon familial de la bourgeoisie parisienne. Elle a eu la chance de partager beaucoup de beaux moments avec sa grand-mère paternelle : de la tendresse, des récits de voyage, de bons petits plats… Cela a sûrement façonné son chemin de vie et sa volonté de prendre soin.
Le calme et la beauté comme source d’énergie tout au long de sa vie
Françoise, enfant, aimait le calme de la campagne, la lecture cachée sous le piano du salon. En grandissant, elle découvre et s’émerveille du monde de l’art : une passion qui l’accompagnera pas tout au long de sa vie s’entremêlant parfois avec des projets professionnels.
Pratiquant la méditation, et appréciant les films vous plongeant dans des univers d’images et de silence : Françoise puise son énergie dans cette capacité à s’accorder du temps et du calme.
Une pratique qu’elle préconise aux femmes et aux hommes : prendre le temps de se retrouver.
Une femme engagée dans la prévention !
Après un cursus d’études scientifiques et managérial, elle débute une carrière à l’hôpital ou elle dirige des unités de rééducation et réadaptation et est appelée à l’Université dans l’équipe pédagogique en cocréant le Master « Coordination du Parcours des malades chroniques ».
Françoise s’engage au-delà de ses activités professionnelles, et travaille à la prévention des maladies chroniques : elle participe a des ouvrages dont « Education thérapeutique, prévention et maladies chroniques » et écrit de nombreux articles.
elle crée la première Unité de lymphologie en France et est fondatrice et membre d’honneur de la Société Française de Lymphologie SFL, ainsi que le Partenariat Français du lymphoedème PFL qui réunit patients et professionnels de santé.
Engagement dans l’AFLAR
Françoise Alliot-Launois est sollicitée par un rhumatologue qui lui propose alors de devenir membre de l’association dont il est alors le président : l’AFLAR.
Françoise s’investit dans l’action vers les personnes souffrant de maladies rhumatismales : cela représente 20 millions de patients dont 150 maladies rares…
Son action ainsi que celle de l’ensemble des bénévoles passe par la prévention : la sensibilisation du grand public, des institutions et politiques et les regards croisés et formation avec les professionnels de santé.
Il y a de nombreuses pathologies associées aux rhumatismes et ses conséquences et l’association a encore beaucoup de travaux, de projets et de combats à mener, avec toute la bienveillance et l’engagement inébranlable de sa présidente.
De « Femme à femme » … Le conseil de Françoise :
« Partager et vivre heureuse ! »
- Sur votre post-it personnel il y a écrit de ne jamais oublier ... de vouloir des moments
- Ce que vous détestez le plus ... le manque d’attention et d’humanité
- Votre personnage fictif préféré ... un ange
- Une femme inspirante ? ma grand-mère paternelle
- Un film qui vous a marqué ... Le monde du silence
- Quand vous étiez enfant, vous avez dit « quand je serai grande, je vivrai dans un monde rempli d’amis »
- Un sujet qui vous touche particulièrement ? aider les autres

Géraldine PIGNOT
La détermination est une qualité mais surtout un moteur incroyable qui peut vous amener là où vous avez toujours voulu être et peut-être au-delà !
J’ai choisi de vous présenter le parcours de Géraldine PIGNOT : une femme chirurgienne, une militante pour l’égalité, déterminée mais réfléchie. De celles qui font avancer les causes !
Géraldine, enfant déjà très déterminée, a grandi en banlieue lyonnaise, dans une famille modeste qui malgré une certaine appréhension face à l’inconnu, l’a soutenu et encouragé dans son projet de vie : être chirurgienne et heureuse !
Pourquoi chirurgienne ?
L’émerveillement face au fonctionnement du corps humain : “lorsque je suis au bloc opératoire, tout devient un acte technique et dépersonnalisé, mais avant et après l’opération, je redeviens médecin avec une vraie relation avec le patient”. Deux attraits différents pour un même métier !
Son parcours et sa carrière sont fluides. Elle quitte Lyon en 6ème année, et termine son internat à Paris, où elle restera 14 ans : une expérience enrichissante, formatrice et un avancement de carrière certain.
En 2015, un peu lassée des structures conventionnelles et de la hiérarchie, elle décide de partir à Marseille pour travailler dans un CLCC (Centre de Lutte Contre le Cancer), et retrouver un cadre de travail plus en adéquation avec ses valeurs.
Une femme révoltée face à l’injustice !
On le comprend dans ses réponses au questionnaire : touchée par la double discrimination faite aux femmes noires américaines dans “Les figures de l’ombre”, et son personnage fictif favori est une femme volant au secours des plus vulnérables…
La cause des enfants soumis à des maltraitances, comme l’inceste par exemple, la heurte profondément, tout autant que la frustration de ne pas pouvoir agir pour ces femmes privées de choix et soumises elles-aussi à des maltraitances.
“Il y a des personnes que l’on rencontre 2 minutes et qui changent notre vie”
Pour Géraldine ce fut en 2020, avec la rencontre d’une femme de la Big Pharma : une discussion qui lui a ouvert les yeux sur le manque de parité et l’inacceptabilité de la situation des femmes en milieu hospitalier.
Finalement jusqu’ici Géraldine avait plutôt été dans le rang, en acceptant des traits d’humour ou des injonctions parfois déplacées, en ne relevant pas le manque de représentantes dans la gouvernance des services et hôpitaux, car cela a toujours été ainsi…
Mais veut-on que cela reste toujours ainsi ? Non
Géraldine veut faire bouger les choses, et utiliser finalement son expérience et sa position pour aider les jeunes générations de femmes à trouver leur place sans sexisme, ni discrimination.
Lancement de l’association “Donner des Elles à la santé”
La volonté de Géraldine en fondant cette association est claire : la parité et la reconnaissance des compétences sans autre considération.
Une bataille qu’elle a entrepris et continue de mener avec calme et bienveillance pour ne jamais desservir la cause.
Un monde idéal serait un monde où les femmes seraient correctement représentées dans la gouvernance. Cela dépend tout autant des femmes elles-mêmes que des hommes : apprendre à se faire confiance et être solidaires. La sororité ne doit pas être juste un mot.
“... derrière chaque Grande Femme, il y a des femmes”
- Sur votre post-it personnel il y a écrit de ne jamais oublier ... de dire aux gens qu’on les aime
- Ce que vous détestez le plus ... l’injustice
- Votre personnage fictif préféré ... Wonder Woman dans sa première version BD
- Une femme inspirante ? Simone Veil
- Un film qui vous a marqué ... Les figures de l’ombre
- Quand vous étiez enfant, vous avez dit « quand je serai grande, je serai... heureuse »
- Un sujet qui vous touche particulièrement ? le droit des femmes à travers le monde et le droit des enfants
